L’industrie est un secteur en constante évolution, et en 2023, certains métiers d’ingénieurs sont particulièrement recherchés. Avec les avancées technologiques et les défis liés à la transition énergétique, de nouvelles opportunités d’emploi se présentent. Nous allons en explorer quelques-uns, les plus en demande dans l’industrie. Nous en avons retenu 5. Faisons plus ample connaissance avec chacun d’entre eux.
L’ingénieur en intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) continue de croître rapidement, et les entreprises de l’industrie recherchent activement des ingénieurs spécialisés dans ce domaine. Les ingénieurs en IA sont chargés de développer des systèmes autonomes, des algorithmes d’apprentissage automatique et des applications d’IA pour optimiser les processus industriels. Leur expertise est précieuse pour l’automatisation, la maintenance prédictive, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, et bien plus encore. Disons qu’elle est précieuse là où l’informatique dite « classique » ne peut aller plus loin.
L’ingénieur en IA doit avoir plusieurs cordes à son arc et maîtriser :
- l’ingénierie informatique, la data science, le machine learning…
- les neurosciences ;
- les langages de programmation…
Parmi les facultés plus « personnelles », il doit :
- être à l’écoute de ses collaborateurs ;
- avoir des capacités d’analyse et de synthèse ;
- être rigoureux ;
- apprécier le travail en équipe…
Devenir ingénieur en intelligence artificielle nécessite à minima un bac + 5 en école d’ingénieur, cela va de soi ou en université avec la préparation d’un Master spécialisé. L’ingénieur IA peut ensuite exercer dans le domaine public ou privé, en tant que salarié ou indépendant. Le débutant peut gagner jusqu’à 3000 € et le confirmé peut prétendre à une rémunération allant jusqu’à 5000 €.
L’ingénieur en génie logiciel
Le rôle d’un ingénieur en génie logiciel reste essentiel dans l’industrie. Avec l’expansion de l’Internet des objets (IoT) et des technologies de connectivité, les entreprises ont besoin d’experts capables de concevoir, développer et maintenir des logiciels embarqués. Nous citons ici de nouveaux domaines, mais les domaines plus classiques comme la logistique, la comptabilité ou autre sont toujours très plébiscités par les entreprises. Les ingénieurs en génie logiciel sont également responsables de l’intégration des systèmes, de la sécurité des données et de l’optimisation des performances.
L’ingénieur en génie logiciel ou ingénieur logiciel tout court est un poste de haut niveau technique. Ses missions principales sont :
- le développement de logiciels et de tous les outils associés ;
- leur paramétrage ;
- l’administration des systèmes et des bases de données relationnelles.
Et parmi ses compétences, les plus attendues sont :
- la programmation ;
- le langage informatique et les systèmes d’information ;
- l’anglais technique.
Un bac + 5 en informatique est absolument indispensable pour exercer ce métier. Après l’obtention d’un bachelor en informatique pour acquérir de solides bases, il est conseillé de se diriger vers des masters spécialisés en mécatronique, en développement logiciel, en IA… L’école d’ingénieur est aussi envisageable évidemment !
Le débutant prétend à un salaire annuel entre 28 et 35 k€ et l’expert, entre 40 et 55 k€.
L’ingénieur en énergies renouvelables
La transition énergétique est un enjeu majeur, et les ingénieurs spécialisés dans les énergies renouvelables sont en forte demande. Leur rôle consiste à concevoir, développer et gérer des solutions énergétiques durables telles que l’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et géothermique. Les ingénieurs en énergies renouvelables travaillent sur des projets d’installation d’infrastructures, d’optimisation des systèmes de stockage d’énergie et de développement de technologies innovantes.
Cet ingénieur peut donc être amené à travailler sur une éolienne, ou sur un capteur solaire, ou encore sur un forage géothermique dans le but d’augmenter leur performance tout en respectant les nouvelles normes environnementales.
Un vrai métier du futur où les compétences et les qualités doivent être aussi nombreuses que variées comme :
- la communication ;
- l’aisance relationnelle ;
- les facultés rédactionnelles ;
- la rigueur ;
- l’anglais…
Enfin, ce professionnel doit de plus être mobile ; les projets les conduisent souvent à se déplacer à l’international.
De multiples cursus mènent à cette fonction :
- un diplôme d’ingénieur à l’ESME Sudria ;
- les grandes écoles d’ingénieur comme Polytechnique ou l’école des Mines ;
- des Masters en Gestion de l’énergie, Économie de l’environnement, de l’énergie et des transports…
Employé par les grandes entreprises du secteur de l’énergie, des bureaux d’étude ou des centres de recherche, dans le public ou dans le privé, cet ingénieur en énergies renouvelables peut rapidement percevoir un salaire entre 3500 € et 5500 € brut mensuel.
L’ingénieur en cybersécurité industrielle
On lui prête plein de noms : ingénieur sécurité web, ingénieur sécurité informatique… Avec la numérisation croissante des processus industriels, la cyber sécurité est devenue une préoccupation majeure. Les ingénieurs en cyber sécurité industrielle sont chargés de protéger les systèmes informatiques industriels contre les cyberattaques. Pour y parvenir, voici leurs missions principales :
- le développement de mesures de sécurité robustes ;
- la réalisation d’audits de niveau de sécurité ;
- la surveillance d’infrastructures ;
- la rédaction de procédures de sécurité ;
- l’accompagnement des équipes techniques qui sécurisent les réseaux ;
- la réalisation d’une veille systématique sur les menaces potentielles.
Des compétences techniques telles que le développement de logiciels et les langages de scripts sont très appréciées. Cet ingénieur doit aussi savoir communiquer avec aisance auprès de ses interlocuteurs et aimer travailler en équipe.
Là encore, pour exercer ce métier, un bac + 5 en école d’ingénieur ou en université est requis avec une spécialité sur la cyber sécurité. Un profil sénior gagne jusqu’à 5000 € par mois, mais c’est la taille de l’entreprise et sa localisation qui déterminent davantage le niveau de rémunération.
L’ingénieur en robotique et automatisation
L’automatisation est une tendance majeure dans l’industrie, notamment de l’automobile, de la chimie et de l’électronique et les ingénieurs en robotique jouent un rôle clé dans cette transformation. Ils conçoivent, développent et déploient des robots et des systèmes automatisés pour optimiser les processus de fabrication et améliorer la productivité.
Aujourd’hui cet ingénieur exerce surtout dans des centres de recherche universitaire ou des petites structures spécialisées en robotique. Demain, ils seront davantage amenés à travailler dans les grands domaines industriels tels que l’aéronautique, la défense, les transports, etc.
L’ingénieur en robotique et automatisation doit posséder les compétences suivantes :
- la polyvalence : mathématique, informatique, hydraulique, mécanique, électricité, anglais…
- la créativité ;
- le relationnel ;
- le pilotage d’un projet ;
- le management d’équipes…
Cet ingénieur n’échappe pas non plus à l’indispensable diplôme d’ingénieur obtenu dans les domaines de la robotique, de la mécatronique, de l’électronique… Un cursus universitaire dans les mêmes domaines convient également.
3500 € est le salaire moyen de l’ingénieur en robotique, mais on observe une fourchette très large dans le secteur privé allant de 2000 € à 15 000 €.
Voici donc 5 profils, 5 postes d’ingénieurs qui seront recherchés dans l’industrie en 2023 et il y a fort à parier dans les prochaines années. Que ce soit la durabilité, l’automatisation, l’intelligence artificielle, tous ces sujets sont désormais cruciaux et omniprésents dans le secteur industriel et bien au-delà. Vous avez choisi d’exercer en tant qu’indépendant une de ces fonctions ? Connectez-vous à notre plateforme Freelance Engineering et voyez les missions proposées.